J’ai fait sept stages en quatre ans, parfois payés, parfois non, témoigne Géraldine Gothscheck, 24 ans. Certains se sont bien passés, mais la plupart furent des échecs. » Elle se souvient avoir essuyé un certain nombre d’insultes durant ces stages, avant de trouver que l’accès au marché du travail avait été relativement facile. « On apprend surtout à se débrouiller et à se forger une carapace. Ça m’a permis de prendre de l’assurance », dit-elle.
Nombreux sont ceux qui acceptent de travailler gratuitement dans des conditions pénibles pour accéder au marché du travail. La rareté de l’emploi a modifié les conditions de recrutement mais aussi les exigences, côté employeur comme côté candidat. Deux mondes en décalage.
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